Introduction

Bonjour,

Ce blog s'adresse à toute personne francophone et désireuse de faire son Alya .
Je sais que je dois m'attendre à de nombreuses réactions.
Mais je tiens à préciser que mon but n'est pas de critiquer Israël. Si j'ouvre ce blog, c'est dans un but constructif. Pour aider les gens à mieux se préparer.

Je suis française et suis venue vivre en Israël depuis peu de temps. Malgré les quelques années écoulées, j' ai déjà vécu pas mal de déboires.
L’idée m'est donc venue d'énoncer quelques vérités sur le fonctionnement de ce pays que beaucoup ignorent.
En France vous entendrez dire :" que la vie est dure en Israël ".
Seulement, on ne vous donnera jamais de détails....
Qu'appelle t-on dure ou difficile ?
Y a t-il des personnes plus résistantes que d'autres face aux épreuves de la vie ?
Oui me diriez vous.  Car tout est basé sur la Emouna (confiance en D.)

Lorsqu'on quitte un pays, sa famille, sa maison, ses amis, il s'agit d'un grand bouleversement.
Et il faut du temps pour se réadapter au nouveau pays, à la langue,  à ses habitants, à leur mentalité etc.
Une fois sur le terrain, la réalité nous fait souvent perdre pied...
Ce qu'il vous faudra, c'est une bonne dose de courage et surtout un moral d'acier.
Ne vous laissez pas décourager...


Tsion

Dans la Torah, Tsion est à la fois la terre d'Israël et la cité de Jérusalem. Tsion, la terre ancestrale du peuple hébreu auquel le peuple d'Israël aspire.
D'où le mot moderne de Tsioni, sioniste et de Tsiounout, sionisme.
Mais le mot Tsion veut dite aussi un repère. Car au fond, la terre d'Israel est bien un repère pour le peuple hébreu.
Dans Jéremie, Tsion est employé comme signe, repère.

Aie soin de dresser des signaux, érige-toi des poteaux indicateurs (Jeremie 31,20).
On retrouve ce terme dans la Haggada de Pessah : ils furent marqués, désignés, signalés  (Sifri).

Il y devint une nation considérable (Deutéronome 26, 5).
On apprend d'ici que les enfants d'Israël se faisaient remarquer.

Les motivations pour vouloir faire son Alya

Le mot Alya signifie en hébreu, une montée. Cette montée n'est pas que physique. Elle est surtout spirituelle, car c'est en Israel qu'un juif peut se réaliser. Il vivra son judaïsme sans complexe et librement.

Il existe à mon avis différents profils du "futur olé" :

Premier cas :

Vous avez le juif sioniste qui a un idéal. Il ne parle que d’Israël, le pays ou coulent le lait et le miel. Son espoir est de ne vouloir vivre qu'avec des juifs, faire participer le pays économiquement, s'engager à l’armée etc.
Son profond désir est de venir y habiter au plus vite.
Mais une fois arrivé en Israël, il reste le petit français très traditionaliste.

Second cas :

Il y a le juif français (plutôt pratiquant) qui rencontre des problèmes avec ses convictions religieuses. "Quand on travaille on ne peut plus obtenir son chabat (ou vendredi soir) malgré les RTT".
Il m'est difficile d'accomplir les mitsvot : porter la kippa dehors (pour un homme), un foulard ou un chapeau (pour une dame).

L'homme : Je retire donc ma kippa quand je sors.
D'ailleurs, au travail on me demande d'avoir la tête découverte (Depuis les récentes lois).

La femme : Je dois donc porter la perruque pour passer incognito.

"J'en ai marre des goyim. Au travail ils me posent toujours les mêmes questions".

- Ça signifie quoi exactement manger cacher ?

- Pourquoi tu ne viens pas boire un pot avec nous ?

- Quel mal il y a de manger une salade au resto ou une part du gâteau d' anniversaire de Luc ?

Les étudiants :

- Chaque année mon examen tombe soit chabat, soit un jour de fête. Je fais comment ?

" Je ne peux plus sortir de mon immeuble le chabat, car ils ont installés des clés et badges électroniques. Je vie dans une vraie prison ".

Et puis, n'est ce pas une Mitsva de la Torah de monter en Israël ???

Troisième cas :

Celui qui ne supporte plus la France car Lepen monte au pouvoir ou parce qu' il y a trop d'arabes dans la ville.

Ce qui nous amène vers le quatrième cas :

La sécurité qui laisse à désirer, la violence qui apparaît à tout bout de rue, la multiplication des agressions et attentats et ce, dans toutes les villes de France.

 - Que vont devenir nos enfants ?

- Au collège de mon fils, il n'y a que des voyous. La drogue, l'alcool...

- On doit presque se cacher quand on sort.

- On ne peut plus porter de kippa dehors au risque de se faire tabasser.

- On nous arrache constamment notre Mezouza.

Cinquième cas :

Le retraité qui décide de partir en Israël, car il a déjà son appartement là-bas et ses enfants installés avant lui.
Direction Natanya ou Ashdod, pour la mer et parce qu'on y parle français. 😉

Cher lecteur, si vous trouvez d'autres profils du futur Ole h'adach, envoyez-les moi et je compléterai ma page.




 


Petit hebdo du 18 mai 2019

Liens utiles:

Juillet 2019 : 1000 juifs de France en partance pour leur alya

L’après Alyah : Voir les commentaires de ce blog, expériences vécues...

http://rootsisrael.com/alya/

L'excellent blog de Alain Legaret

Faire son Alya par Sandrine Dray (avocat au barreau d'Israël)

Faire la Alya ou rester en France ?

Questions diverses sur l'Alya

Objectif alya - Rudy Abecassis

Ministère de l'Alya et de l’intégration

ALYAH.NET

Le portail de l'Alya francophone

https://youtu.be/DcW4yt6iq0s



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