La reconnaissance des diplômes


Je conseille à tout Olé H'adach de commencer la procédure de reconnaissance de ses diplômes, dès la première année de son Alya et au plus vite.

Pourquoi ?
  • Car cette démarche prend du temps.
  • Il faudra souvent vous déplacer : chez le notaire et au Misrad Hah'inoukh.
  • Pour que le jour où vous commencerez à postuler ou travailler, vous puissiez justifier votre formation auprès de votre employeur.

EN AMONT :

Si vous devez faire votre Alya et que vous finissez vos études, demandez à votre fac de vous délivrer votre diplôme en anglais. Si cela n'est pas possible, demandez le supplément accompagnant votre diplôme ou certificat, appelé EUROPASShttps://europass.cedefop.europa.eu/fr/documents

Je déconseille de faire traduire et estampiller vos diplômes en France !

Quoi qu'il en soit, en Israël seuls les diplômes académiques sont reconnus par le Misrad Hahinoukh (Ministère de l’Education Nationale).
C'est à dire : Baccalauréat, Licence, Master, Doctorat.

En revanche, si vous avez obtenu en France une certification, un diplôme dépendant du Ministère du Travail, d'une école d’ingénieur, un Deug, BTS, des formations internes en entreprise ou avec pôle emploi, pas la peine de passer par le Misrad Hahinoukh !
Faites-les juste traduire en hébreu ou en anglais (sans avoir à payer le notaire pour cela) et gardez les bien de coté pour prouver votre niveau de formation.
Cela vous évitera des dépenses d'énergie et d'argent inutiles.

Attention : Ce n est pas parce qu'un diplôme n'est pas reconnu par le Misrad Hahinoukh, qu'il ne vaut rien en Israël. Car de nombreux métiers ne demandent pas de justifier de diplômes académiques.
Il existe aussi une liste des professions réglementées pour lesquelles Israël demande une licence d'exercice (voir les liens utiles plus bas).


IMPORTANT 

Certaines grandes écoles françaises sont reconnues en Israël pour la reconnaissance des diplômes. Renseignez-vous bien !

 UNE FOIS ARRIVES EN ISRAËL

Pour toute démarche de reconnaissance de diplômes, je vous conseille vivement de contacter le groupe QUALITA qui vous expliquera tout dans les détails et vous soutiendra en cas de problème : hub-emploi.org.il

En résumé, voici la procédure à suivre  :

1. Si vous possédez des diplômes rédigés en français, vous devez les faire traduire accompagnés de vos notes en hébreu ou en anglais par un avocat notarié situé en Israël
Cela coûte cher mais les tarifs notariés sont soumis à des prix fixes (d'un notaire à l'autre, vous n'aurez donc pas beaucoup de différence).
Gardez pour vous une copie du dossier notarié.

Autre possibilité : Faire traduire vos documents par un traducteur reconnu par le Consulat de France et les faire valider et estampiller ensuite par le Consulat lui-même (action payante).

2. Remplir un dossier au Misrad Hah'inoukh (Ministère de l'Education) de votre ville, le déposer avec votre dossier notarié au bureau des diplômes étrangers, puis attendre la réponse.
Comptez environ 2 à 3 mois d'attente.

3. Le diplôme vous sera alors envoyé par la poste (en NON RECOMMANDE).

Procédure pour la reconnaissance des diplômes : Misrad ahinoukh - Évaluation


Licence obtenue au séminaire

Beaucoup de filles du milieu haridi vont au séminaire (1 ere, terminale puis au dela).
Elles passent la-bas un baccalauréat qui suit un programme différent des écoles publiques israéliennes. Ce bac est orienté vers les études juives.
Ensuite, elles peuvent continuer leurs études académiques suivant différentes formations, telles que l'enseignement, l'informatique, la comptabilité etc.

Si votre fille passe une licence au séminaire, renseignez-vous d'avance et vérifiez que ce diplôme est reconnu par le Misrad Hahinoukh !!!! (l’école a t-elle un agrément avec le Ministère de l'Education ou non ?)

Décalage entre le diplôme et l'activité professionnelle

Selon une enquête menée par le département de recherche de la Banque d’Israël, près de 40 % des personnes titulaires d'une licence (Toar richon) travaillent dans une branche qui ne correspond pas à la formation professionnelle acquise. Ce constat concerne d'avantage les titulaires de diplômes de Lettres, Sociologie, Sciences Humaines que ceux qui ont entrepris des études de Droit, de Comptabilité ou d'Informatique.
Selon les critères établis de l'OCDE, 32% des personnes actives en Israël occupent des postes qui ne sont pas a la hauteur de leurs diplômes contre 22% en moyenne contre 22% en moyenne dans les pays membres de l'OCDE. A noter que parmi les anciens étudiants des Université dites d'élite (université hébraïque, Technion...) seuls 10,9% se trouvent dans cette situation contre 17,3% pour ceux des autres universités.
Ce dépassement de niveau d'instruction a un prix tant à l'échelle nationale qu'individuelle. Les années d'étude sont parfois partiellement financées par l'Etat. Par ailleurs, ce sont des années perdues pour les étudiants qui auraient pu entamer leur carrière. Enfin, ceux qui occupent un poste non conforme à leur formation ont un salaire annuel inférieur de 17 % par rapport à ceux dont le métier est en phase avec le diplôme acquis.
Haguecher

Liens utiles








Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le permis de conduire et la conduite

Immobilier : Tama 38