Le découvert bancaire
Nous allons parler du compte courant et particulièrement de ce que l'on appelle le découvert (Misgueret Ashrai) : il est le symbole attaché à tout israélien.
Les israéliens aiment être dans l' exception, car ils aiment gagner. Au fond de leur coeur, ils ont le sentiment que s'ils agrandissent le plafond de leur découvert et qu'ils trouvent un compromis avec leur banquier, ils auront gagné face à leur banque.
Il y a des familles qui expriment sincèrement ce genre de propos : "Il n'y a pas mieux que la souplesse et la compréhension de ma banque auprès de ses clients. Imagine que si ma banque n'acceptait pas mon découvert, comment finirions-nous le mois ?"
Ont-elles raison de penser ainsi ?
Sachez que le découvert est un prêt le moins juste et le moins logique qui existe au monde. Il n'est de toute évidence pas là pour nous aider à clôturer le mois.
Quand on parle de prêt unique, c'est quand la banque nous prête une fois dans notre vie un montant d'une hauteur limitée et c'est tout ! Pas plus que cela.
Mais ce plaisir si bien ficelé fait monter les intérêts, (ou pour d'autres "les gains"), les intérêts les plus élevés qui existent sur le marché boursier.
C'est une illusion de croire que la banque nous renouvelle chaque mois notre découvert.
Ça ressemble à cela car le compte en banque est volatile.
Chaque mois, il y a un instant ou nous réduisons de peu notre découvert et de suite, le trou s'agrandit de nouveau. Ainsi, nous avons l'impression que chaque mois, la banque nous autorise à dépasser nos dépenses pour pouvoir nous en sortir. Mais la vérité c'est qu'il s'agit du même argent.
Le découvert est le prêt le plus cher qu'il y a sur le marché boursier, non pas à cause des pourcentages d'intérêt, mais en terme de résultats.
La résultante est que le découvert nous suit partout. Dès l'instant où nous l'avons adopté, nous ne pouvons plus nous en séparer. C'est une vraie sangsue.
Si nous déposions les intérêts payés par ce découvert sur un compte épargne, nous obtiendrions une somme bien plus élevée que le crédit qui nous était autorisé.
Le crédit ne nous amène nulle part. Le seul avantage que l'on obtient c'est quand un certain mois nous aurons réussi à convaincre la banque de ne pas rejeter nos chèques.
Mais il est clair qu'ici nous n'avons pas obtenu de cadeau de la banque, ni d'ajout d'argent sur notre compte bancaire. Nous avons reçu un prêt que nous devons rembourser quotidiennement.
Et si la banque diminue le plafond du découvert, nous devons absolument faire attention a ne pas le dépasser. Or, chaque découvert a son plafond. Et si nous passons la ligne rouge, la banque risquerait de bloquer nos comptes et de ne plus être très compréhensible.
Alors comment faire ?
La seule solution c'est de réduire les dépenses. Et faire en sorte que sur notre compte, nous ayons toujours un solde positif.
D'ailleurs, tout ce qui a attrait aux prêts, est une question halakhique. Et avant de prendre un prêt avec intérêt, il faut poser la question à un Rav.
Un jour, le Rav Hauerbach qui devait assister à un mariage, conseilla le hatan (marié) avant qu'il ne rentre sous la houppa. "La première chose qu'un Ben Torah doit prendre sur lui, c'est de ne jamais avoir de découvert".
Cette recommandation signifie que même si on vous laisse la possibilité d'avoir un crédit, de ne pas l'utiliser au quotidien, mais comme une option à accepter en cas d'exception.
En conclusion, nous pouvons prendre de bonnes décisions mais parfois il est difficile de s'y tenir.
Le meilleur moyen pour s'en sortir, c'est de gérer au quotidien son budget et de vérifier son compte en banque régulièrement pour ne pas tomber dans le rouge.
Arié Leibovitz
Conseiller du budget familial
al0548542628@gmail.com
Bien comprendre la misgueret ashrai
Israel- Les découverts bancaires dorénavant controlés et limités
Comment et pourquoi ouvrir un compte en banque en Israël ?
Les israéliens aiment être dans l' exception, car ils aiment gagner. Au fond de leur coeur, ils ont le sentiment que s'ils agrandissent le plafond de leur découvert et qu'ils trouvent un compromis avec leur banquier, ils auront gagné face à leur banque.
Il y a des familles qui expriment sincèrement ce genre de propos : "Il n'y a pas mieux que la souplesse et la compréhension de ma banque auprès de ses clients. Imagine que si ma banque n'acceptait pas mon découvert, comment finirions-nous le mois ?"
Ont-elles raison de penser ainsi ?
Sachez que le découvert est un prêt le moins juste et le moins logique qui existe au monde. Il n'est de toute évidence pas là pour nous aider à clôturer le mois.
Quand on parle de prêt unique, c'est quand la banque nous prête une fois dans notre vie un montant d'une hauteur limitée et c'est tout ! Pas plus que cela.
Mais ce plaisir si bien ficelé fait monter les intérêts, (ou pour d'autres "les gains"), les intérêts les plus élevés qui existent sur le marché boursier.
C'est une illusion de croire que la banque nous renouvelle chaque mois notre découvert.
Ça ressemble à cela car le compte en banque est volatile.
Chaque mois, il y a un instant ou nous réduisons de peu notre découvert et de suite, le trou s'agrandit de nouveau. Ainsi, nous avons l'impression que chaque mois, la banque nous autorise à dépasser nos dépenses pour pouvoir nous en sortir. Mais la vérité c'est qu'il s'agit du même argent.
Le découvert est le prêt le plus cher qu'il y a sur le marché boursier, non pas à cause des pourcentages d'intérêt, mais en terme de résultats.
La résultante est que le découvert nous suit partout. Dès l'instant où nous l'avons adopté, nous ne pouvons plus nous en séparer. C'est une vraie sangsue.
Si nous déposions les intérêts payés par ce découvert sur un compte épargne, nous obtiendrions une somme bien plus élevée que le crédit qui nous était autorisé.
Le crédit ne nous amène nulle part. Le seul avantage que l'on obtient c'est quand un certain mois nous aurons réussi à convaincre la banque de ne pas rejeter nos chèques.
Mais il est clair qu'ici nous n'avons pas obtenu de cadeau de la banque, ni d'ajout d'argent sur notre compte bancaire. Nous avons reçu un prêt que nous devons rembourser quotidiennement.
Et si la banque diminue le plafond du découvert, nous devons absolument faire attention a ne pas le dépasser. Or, chaque découvert a son plafond. Et si nous passons la ligne rouge, la banque risquerait de bloquer nos comptes et de ne plus être très compréhensible.
Alors comment faire ?
La seule solution c'est de réduire les dépenses. Et faire en sorte que sur notre compte, nous ayons toujours un solde positif.
D'ailleurs, tout ce qui a attrait aux prêts, est une question halakhique. Et avant de prendre un prêt avec intérêt, il faut poser la question à un Rav.
Un jour, le Rav Hauerbach qui devait assister à un mariage, conseilla le hatan (marié) avant qu'il ne rentre sous la houppa. "La première chose qu'un Ben Torah doit prendre sur lui, c'est de ne jamais avoir de découvert".
Cette recommandation signifie que même si on vous laisse la possibilité d'avoir un crédit, de ne pas l'utiliser au quotidien, mais comme une option à accepter en cas d'exception.
En conclusion, nous pouvons prendre de bonnes décisions mais parfois il est difficile de s'y tenir.
Le meilleur moyen pour s'en sortir, c'est de gérer au quotidien son budget et de vérifier son compte en banque régulièrement pour ne pas tomber dans le rouge.
Arié Leibovitz
Conseiller du budget familial
al0548542628@gmail.com
Bien comprendre la misgueret ashrai
Israel- Les découverts bancaires dorénavant controlés et limités
Comment et pourquoi ouvrir un compte en banque en Israël ?
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