ZAKA

ZAKA, identification des victimes de catastrophes



Le mot ZAKA est l'abréviation de Zihuy Korbanot Asson signifiant « Identification des victimes de catastrophes »). C'est un organisme caritatif israélien, reconnu par le gouvernement et qui a été créé en 1989 par Yehuda Meshi Zahav et Rabbi Moshe Aizenbach.
Les fondateurs et les membres de ZAKA préfèrent appeler leur organisme et leur travail : Hessed shel Emet (ce qui signifie « vraie bonté »), car ils se consacrent à ce que les corps de juifs massacrés soient enterrés conformément aux lois de la Halakha. Après un attentat terroriste, les volontaires du ZAKA s'occupent aussi des corps de non-juifs et de ceux des kamikazes avec le même soin afin qu'ils soient renvoyés à leurs familles.

Son histoire :
En 1989, tout en étudiant dans une yeshiva, Yéhuda Meshi Zahav, le fondateur et Président de ZAKA, ainsi que ses camarades étudiants ont été précipités dans la réalité par une déflagration assourdissante, 2 minutes de silence et puis une masse de cris perçants. L'autobus du numéro 405 a été dévié dans un précipice par un terroriste, il a explosé et 17 personnes sont mortes et un grand nombre a été blessé. Yéhuda et ses collègues se sont précipités sur place et ont commencé à s'occuper des blessés et des morts. C'était un chaos horrifiant, se rappelle Yéhuda.

Pendant six ans après cet incident Meshi Zahav et un groupe dédié de volontaires ont continué ce travail de Chesed Shel Emet, le travail qui « fait sourire D-ieu ». Les volontaires de ZAKA ont humblement surmonté l'horreur des attaques de terroriste pour récupérer les restes humains - accomplissant le commandement biblique d'enterrer les morts «le jour même».

En 1995, ils sont officiellement reconnus par le gouvernement israélien et travaillent conjointement avec les forces de police.

Les activités du ZAKA ont considérablement augmenté depuis le début de la Seconde Intifada, où de nombreux attentats ont généré des scènes de désastres.
En 2004, un groupe de volontaires de ZAKA s'est rendu à La Haye aux Pays-Bas, avec l'épave d'un bus détruit le  dans un attentat-suicide à Jérusalem. L'épave, recouverte des photographies de 950 victimes du terrorisme palestinien, a été emmenée à Washington pour demander aux États-Unis d'agir contre le terrorisme palestinien.
Fin 2004 et début 2005, des membres du ZAKA ont offert leur service pour participer à l'aide internationale à la suite du tremblement de terre et du tsunami en Asie du Sud-Est du 26 décembre 2004. Leur expérience dans l'identification de corps (38 par semaine en moyenne en Israël) leur a permis d'identifier les corps plus rapidement que les autres équipes étrangères1.

En 2005, ZAKA est reconnu par l'ONU

Ses missions :

En prolongement naturel de ces actions, ZAKA a développé de nouvelles branches telles que : l'unité mobile de motos pour secours d'urgence, l'unité de repérage et de secours, l'unité de recherche des disparus, et d'autres départements dédiés à la communication et à l'information du public. 

  • Hessed Chel Emèt - respect des défunts
La loi juive (Halacha) exige le plus grand respect pour les morts, y compris un enterrement rapide et l'enterrement de toutes les parties du corps. Selon le Yoreh De'ah (une compilation de Halacha), c'est une mitsva et une obligation d'enterrer des parties du corps séparées. Mais la collecte des pièces après les attentats terroristes à l'explosif n'est pas une tâche pour laquelle la police israélienne et les ambulanciers paramédicaux de Magen David Adom sont formés.
Apres l’attentat de l’Hypercacher, l’équipe de Zaka-France a pris en charge le sort des dépouilles.
Quand ils ont fendu la foule devant l’Hypercacher de la Porte de Vincennes, accompagnés des membres de la Hevra Kadisha parisienne, la foule les a naturellement salués en les applaudissant. Si les membres de Zaka sont aujourd’hui reconnus, c’est principalement pour leur travail post-attentat, celui-ci consistant à identifier et regrouper les restes mortels des victimes afin de les inhumer dans le respect scrupuleux de la loi juive (halakha).

L’association Zaka est un organisme caritatif israélien, reconnu par le gouvernement. « Dès l’annonce de l’attentat, les bénévoles de Zaka-France se sont rendus sur les lieux », explique Eliahou Michel Touboul, directeur de Zaka-France. « Avant cela, ils ont dû obtenir l’autorisation du Procureur de la République de Paris pour pénétrer dans un lieu considéré comme une scène de crime. Les policiers n’ont pas l’habitude de ce genre de démarche. Mais avec le soutien du président du Consistoire Joël Mergui, nous avons pu pénétrer le soir-même dans l’Hypercacher ».

Leur travail est par nature difficile. Et cette fois n’a pas dérogé à la règle. Leur rôle dans le magasin a été de récupérer tout le sang des personnes mortes dans l’attaque pour pouvoir l’enterrer avec les dépouilles. « Le sang qui s’échappe d’une personne encore vivante, appelé "Dam Nefesh", doit être enterré avec elle selon la halakha », explique Eliahou Michel Touboul. Après cette lourde tâche, ils ont accompagné les quatre victimes jusqu’à leur sépulture en Israël.
  • Sauvetage et récupération
En février 2007, ZAKA a envoyé une équipe de recherche et sauvetage de 10 personnes, composée principalement de plongeurs de sauvetage, à Paris pour rechercher un responsable de la défense israélienne porté disparu. La mission a été financée par le ministère de la Défense à un coût prévu de 80 000 dollars.














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