La branche High-Tech

Le développement de l'industrie du High-Tech dans les villes périphériques a commencé avec 20 ans de retard.
En novembre 2018, le Ministère de l'Economie avait annonce son projet phare pour l'encouragement et le développement de l'industrie High-Tech en périphérie.
Ce programme vise à  inciter les entreprises à ouvrir des succursales dans les villes périphériques et à devenir des réservoirs d'emplois.
De même, l'administration de l'innovation a encouragé les entreprises à ouvrir des centres de recherche et de développement en leur offrant 240 millions de chequels pour cela et en les soutenant durant trois ans à hauteur de 10 millions pour celles qui délocaliseront 80% de leur activité et 60% de leurs employés en périphérie.
20 millions supplémentaires devraient être consacrés à la construction d'entreprises High-Tech dans le secteur arabe.
Des régions comme le Neguev sont menacées et il faut inciter les jeunes à rester dans ces régions en créant des emplois et en leur offrant un avenir.
Les salaires du High-Tech sont attractifs et l'avenir de la branche semble assuré.

" Il existe deux économies en Israel : celle du High-Tech et le reste " déclare Meirav Keinan directrice de l'association des industriels en Israel.
"C'est une économie qui a une grande réussite, mais elle n'emploie que 10% de la population active du marché, elle a besoin de plus d'employés. C'est en employant dans la périphérie qu'elle va continuer sa croissance.
Il fait délocaliser du centre pour développer les périphéries mais aussi l'industrie elle-même."
Les industriels ont compris cela et commencent à collaborer avec les écoles et les instituts technologiques éloignés du centre du pays. Le projet du Ministère de l'Economie vient donner le coup de pouce final pour inciter les entreprises à s'installer dans ces villes.

(Article du Haguesher-  Source Maariv)

Plus de 800 participants se sont rendus à l'Hotel Waldorf Astoria de Jérusalem pour la conférence orthodoxe sur la High tech.

Les juifs orthodoxes représentent aujourd'hui environ 3% de la totalité des employés de la branche technologique, selon le directeur général de Bizmax.

Alors que la population orthodoxe ne représentait que 0,007% des employés de cette branche il y a 10 ans, le rythme de développement est absolument fou.

Selon Itsik Krimbi, directeur général de Bizmax, la population orthodoxes doit opérer des changements drastiques.

Aujourd'hui seuls 50 % des orthodoxes travaillent et seulement 2% sont dans la High Tech. Commençons par voir comment les intégrer.
Selon lui, les laïcs craignent cette population et les orthodoxes ont peur de travailler avec des non religieux.
Il faut mettre cela de cote, chacun doit grader son identité et sa spécificité. En pratique, pour que cela fonctionne, il suffit juste d'acheter un micro ondes pour quelques centaines de chequels qui soit cacher.
Seuls quelques orthodoxes dont Kombri sont à la tête d'une start-up. Pour ouvrir une société, il faut étudier, travailler, accumuler de l'expérience, connaitre le marché.

L'état d'Israel doit décider s'il veut recruter dans son secteur de la high tech a Bné-brak ou à Kiev explique l'un des fondateurs de ;a Fondation JVP, Arel Margalit. Si Israel ne met pas au point une stratégie pour intégrer les orthodoxes dans la high tech, des centaines de milliers de postes seront pourvus en dehors d'Israel, en particulier en Ukraine, d'ici 2030. Nous pouvons créer 100 0000 postes pour les orthodoxes dans les prochaines années, et faire vivre un demi-million de personnes. La High tech israélienne est le plus important pont social entre les laïcs et les orthodoxes.

Margalit a créé le forum orthodoxe de la High tech en 2012, afin de mettre au jour la nécessité d'intégrer des orthodoxes au marche de la High tech en Israël.
Israel manque cruellement d'employés dans ce secteur, particulièrement des développeurs et des ingénieurs et se tourne vers des pays comme l'Ukraine et autres pays pour pourvoir ces postes. Ce phénomène ne va que s'amplifier si d'autres populations ne sont pas intégrées dans l'industrie high tech, comme la population orthodoxe.

Pour l'industrie High tech, il est beaucoup plus rentable de proposer ces postes a des ukrainiens, mais nous ne sommes que des hommes d'affaires, nous sommes aussi des israéliens sionistes soucieux de la société israélienne, ajoute Margalit. L'industrie High tech ne peut pas être seule dans cette histoire, nous devons tous nous mobiliser ensemble : L'Etat, l'industrie et la société orthodoxe.

Source Ynet
Haguecher du 18 janvier 2020
 
Voir cet excellent article qui va dans le même sens.

De nombreuses sociétés High-Tech quittent Tel Aviv pour Jerusalem.
La zone industrielle Har Hotsvim, au nord de la ville, accueille plusieurs grandes sociétés comme Intel, Teva et ECI Telecom.

Startup Nation

C'est en Israël que l'on trouve le plus grand nombre de startups créées et de brevets déposés par habitant. La moitié d'entre eux concernent le secteur des sciences de la vie, et surtout de l'e-santé.

Autre secteur amené à se développer : celui des infrastructures, notamment en matière de transport, le pays étant largement sous-équipé. Les pouvoirs publics ont également annoncé la construction de logements et le lancement de nouveaux grands projets dans le secteur des technologies de pointe.

Les secteurs porteurs en Israël sont plus globalement ceux des télécommunications, de la technologie, de l’industrie (aéronautique, automobile, équipements médicaux, pharmacie…) de l’informatique, du traitement de l’eau, et des énergies renouvelables. Le tourisme, l’agriculture et la restauration sont des secteurs qui embauchent aussi beaucoup d’étrangers. Sans oublier le secteur de la protection, de la surveillance et de l’anti-terrorisme.



Tech tourism in Israel

News sur le High Tech en Israel

Quels sont les métiers porteurs en Israel ?

Israel une economie dynamique et innovante

Juifs ultra orthodoxes au coeur de Jerusalem : Bizmax Espace de travail partage

Grande demande de personnel qualifie startups

15 000 postes a pourvoir dans la high-tech en Israel

Creation de postes high-tech : entre Bnei-Brak ou Kiev ?