L’éducation israélienne à l'ecole
L'Education à l'école
J'ai lu un article dans le petit hebdo qui illustre bien le sujet. Je vous le retranscris ici :
Les différences de culture entre la société française et le société israélienne, ainsi que les facultés d'intégration et d'adaptation qu'elles impliquent, en sont un exemple probant.
C'est particulièrement le cas dans le domaine de l'éducation ou parents comme petits et grands sont confrontés à des différences notables.
Conséquences : Tous les débordements semblent permis, les sanctions tombent et celles-ci semblent injustifiées.
Cette différence est particulièrement flagrante lorsque l'enfant connaît des limites claires dans son foyer et qu'il se retrouve face à un flou disciplinaire dans son établissement scolaire, en compagnie des camarades israéliens qui eux, connaissent tacitement ces limites et ne sont pas sanctionnés.
Par exemple, il y lieu de souligner ces différences à l'enfant afin qu'il n'en pâtisse pas.
La seconde différence résulte également de cette notion de proximité. En effet, si en France, les parents n'entretenaient pas de lien constant avec les professeurs en Israel, non seulement ce lien existe, mais les professeurs attendent des parents qu'ils entrent en contact avec eux.
A défaut, ils interprètent cela comme un manque d'attention des parents vis à vis de la scolarité de leurs enfants.
Par exemple, il est recommande d'appeler le professeur principal de temps à autre, même en soirée si des questions surgissent. Le professeur portera une attention particulière aux progrès de l'enfant le jour suivant.
A défaut, ils interprètent cela comme un manque d'attention des parents vis à vis de la scolarité de leurs enfants.
Par exemple, il est recommande d'appeler le professeur principal de temps à autre, même en soirée si des questions surgissent. Le professeur portera une attention particulière aux progrès de l'enfant le jour suivant.
La règle d'or en la matière est qu'il faut à la fois montrer un intérêt pour la scolarité de l'enfant mais aussi souligner notre volonté de collaborer avec le professeur.
En outre, les parents ne doivent jamais hésiter à encourager et congratuler les professeurs pour leur travail.
Concernant la troisième différence, il n'est pas rare de constater que lors des réunions avec le personnel enseignant, certains parents francophones mettent l'accent sur les sanctions ordonnées à leurs enfants, souvent afin d'émettre des contestations quant à leur fondement.
Or, si le système scolaire francophone mettait l'accent sur les sanctions, tel n'est pas le cas du système israélien , qui ne comprend pas toujours le fort intérêt des parents quant à ce sujet et qui tend à se focaliser sur l'avenir de l'enfant et sur les futurs dispositifs qui pourraient être mis en place afin de le faire progresser.
Or, si le système scolaire francophone mettait l'accent sur les sanctions, tel n'est pas le cas du système israélien , qui ne comprend pas toujours le fort intérêt des parents quant à ce sujet et qui tend à se focaliser sur l'avenir de l'enfant et sur les futurs dispositifs qui pourraient être mis en place afin de le faire progresser.
Il y a lieu de prendre conscience de cette différence afin de ne pas voir dans l'attitude de l'école un manque de considération vis à vis des contestations des parents.
Association Lemaanh'a, aide aux enfants en difficultés spirituelle et émotionnelle
Confidentialité assurée
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nina.lemaanha@gmail.com
02-3727093
Points positifs :
Les enfants sont vite autonomes.
On leur apprend à prendre le bus des leur plus jeune âge et ils font eux-mêmes la circulation de la route aux alentours de leur école.
Mais attention, les jeunes enfants sont éduqués à ne pas traverser la route seule. Ils attendent qu'un adulte s'occupent d'eux et les fasse traverser (jusqu'à 7-8 ans environ).
Dans les écoles religieuses (Beth Yaacov, certains Talmud Torah et les séminaires de jeunes filles), les élèves portent l'uniforme.
Cela évite ainsi les disparités entre eux et les jalousies.
Les écoles : un peu de vocabulaire...
La loi de 1949/5709 désignée comme la “loi sur l’enseignement obligatoire”, stipule que tout enfant en Israël a l’obligation d’être instruit dans un cadre éducatif (maternelle ou école) dès l’âge de 3 ans et jusqu’à l’âge de 17 ans (du Gan jusqu’à la fin de la Terminale).
Selon la Loi 1979, l'enseignement est gratuit. Bien qu'il n'y ait pas officiellement de frais de scolarité dans le secteur public, les parents doivent s'acquitter de participations diverses : achats de livres et de fournitures scolaires, excursions, assurances, ateliers en après-midi...
Des réductions peuvent être accordées aux élèves de nouveaux immigrants, aux familles mono parentales ou en difficulté. Les écoles privées sont payantes.
L'élève nouveau immigrant est intégré dans la classe correspondante à celle dans laquelle il aurait du étudier à l'étranger, si toutefois ses notes le justifient. Il peut bénéficier gratuitement d'heures de cours pour apprendre l'hébreu et de facilités pour les examens, ou participer à des cours de soutien collectifs en hébreu et études juives pendant la première année de son Alya.
Du jardin d'enfants au primaire inclus, le système de l'enseignement israélien compte 4 grands courants officiels et les parents ont le libre choix du réseau éducatif dans lequel ils souhaitent élever leurs enfants :
Les écoles indépendantes et Maayan Hatorah ne sont pas gérées par l'Etat mais elles sont supervisées par le Ministère de l'Education et reçoivent des subvention de l'Etat.
Dans le milieu religieux (Haridi), les jeunes filles vont au séminaire à la place du Tih'on (dès la classe de seconde). Elles peuvent passer un équivalent du baccalauréat appelé H'outsim, reconnu par le Misrad Hah'inoukh.Selon la Loi 1979, l'enseignement est gratuit. Bien qu'il n'y ait pas officiellement de frais de scolarité dans le secteur public, les parents doivent s'acquitter de participations diverses : achats de livres et de fournitures scolaires, excursions, assurances, ateliers en après-midi...
Des réductions peuvent être accordées aux élèves de nouveaux immigrants, aux familles mono parentales ou en difficulté. Les écoles privées sont payantes.
L'élève nouveau immigrant est intégré dans la classe correspondante à celle dans laquelle il aurait du étudier à l'étranger, si toutefois ses notes le justifient. Il peut bénéficier gratuitement d'heures de cours pour apprendre l'hébreu et de facilités pour les examens, ou participer à des cours de soutien collectifs en hébreu et études juives pendant la première année de son Alya.
Du jardin d'enfants au primaire inclus, le système de l'enseignement israélien compte 4 grands courants officiels et les parents ont le libre choix du réseau éducatif dans lequel ils souhaitent élever leurs enfants :
- Ecoles de l'état Mamlah'ti
- écoles religieuses de l'etat : Mamlahti Dati
- écoles indépendantes privées : Hinoukh Moukar
- réseau indépendant orthodoxe : Maayan Hatorah
Les écoles indépendantes et Maayan Hatorah ne sont pas gérées par l'Etat mais elles sont supervisées par le Ministère de l'Education et reçoivent des subvention de l'Etat.
- Michpahtone : Assistantes maternelles (diplômées et contrôlées régulièrement)
- Maon : la crèche
- 1 ere année de Gan (maternelle) : 3 - 4 ans
- Kedam H'ova : 2 eme année de Gan (4 - 5 ans)
- Gan H'ova : classe de maternelle obligatoire pour les enfants de 5-6 ans (inscriptions à faire à la mairie.
- Beth Sefer Yessodi : le primaire comprenant :
- Kita Aleph : CP
- Kita Beth : CE1
...
- H'ativat Benayim (cycle intermédiaire) : classes de 5 eme, 4 eme, 3 eme
- Tih'on : le lycée (seconde, 1 ere, terminale)
- Universita : L'université
Cela signifie qu'elles apprennent les matières profanes, contrairement aux garçons orthodoxes, qui n'étudient que les matières saintes (relatives à la Torah).
A 14 - 15 ans les garçons se préparent à la Yéchiva Ketana pendant deux ans : Mekhina Layechivat Ketana.
De 16 à 18 ans : Yéchiva Ketana
Dès 18 ans : Yéchiva Guedola jusqu'au mariage
Cette réintégration est un facteur de réussite pour l’insertion de l’ensemble de la famille dans la société israélienne. Dans le cadre de ce programme, le ministère de l’Education a formulé une réglementation nouvelle afin de venir en aide aux élèves et étudiants israéliens de retour dans le réseau éducatif, pour faciliter leur insertion et améliorer leurs résultats.
Aux jeunes ayant le statut de résidents de retour sont proposés des heures de cours supplémentaires qui leur permettront de renforcer leur maîtrise des matières au programme et en particulier de l’hébreu. Ces heures supplémentaires sont allouées en fonction du nombre d’élèves de retour dans chaque classe, sur la base d'un programme horaire fixé par le ministère de l’Education.
En outre, les élèves et étudiants israéliens de retour peuvent bénéficier de dérogations aux épreuves du baccalauréat local (Bagrout), selon leur âge au moment de leur retour en Israël.
Une aide existe en Israel, pour les enfants ayant entre 6 et 18 ans.
Lisez bien cet article : https://www.tinokland.com/prime-de-rentree-scolaire
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